Le meurtre Hello Kitty a Hong Kong
Le meurtre Hello Kitty, une affaire criminelle macabre qui a secoué Hong Kong à la fin des années 1990, reste l'un des cas les plus infâmes de l'histoire criminelle de la région.
L'affaire concerne Fan Man-yee, une femme de 23 ans qui travaillait comme danseuse dans un club nocturne et se prostituait pour subvenir à ses besoins. Ayant eu des antécédents difficiles, elle était tombée dans un cercle vicieux de toxicomanie et de prostitution. En 1997, Fan avait volé un portefeuille contenant 4 000 HKD (environ 500 USD) appartenant à Chan Man-lok, un trafiquant de drogue local.
Chan Man-lok, furieux du vol, décide de se venger de manière brutale. Avec deux complices, Leung Shing-cho et Leung Wai-lun, il kidnappe Fan Man-yee en mars 1999. Ce qui suit est une séquence d'événements de torture inimaginable qui dura trois mois. Fan a été détenue dans un appartement de Tsim Sha Tsui, où elle a été soumise à des tortures horribles et systématiques.
Les tortures infligées à Fan Man-yee étaient d'une cruauté extrême. Elle a été battue, brûlée avec des cigarettes, et forcée à manger des excréments. La gravité des abus physiques et psychologiques a finalement conduit à sa mort. Le groupe, paniqué par les conséquences de leur crime, décide de se débarrasser du corps de manière sinistre.
Le corps de Fan a été démembré. Ses restes ont été cuits pour éviter les odeurs de décomposition, et sa tête a été cousue à l'intérieur d'une poupée Hello Kitty, donnant à l'affaire son nom sensationnaliste. La découverte de cette poupée horrifique est due à l'aveu d'une jeune fille de 14 ans, petite amie de l'un des tortionnaires, qui a alerté la police après avoir été hantée par des visions de la victime.
Les trois hommes ont été arrêtés et jugés en 2000. Lors du procès, l'horreur des détails dévoilés a choqué la cour et le public. Bien que les accusés aient prétendu que la mort de Fan était accidentelle, ils ont été reconnus coupables d'homicide involontaire et de torture. Ils ont chacun reçu une peine de prison à perpétuité.
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Katie Serena
